Les organisations syndicales C.G.T – F.S.U et les Partis politiques P.S- P.C.F- Parti de Gauche et N.P.A invitent les salariés et l’ensemble des citoyens(nes) à une

REUNION DEBAT sur les Retraites le Mardi 22 juin 20 heures à l’amphithéâtre de l’I.U.T de chimie de Saint – Avold.



Le plan gouvernemental vient d’être rendu public, son projet de réforme : allongement de cotisation à 41,5 ans et un âge légal de départ à la retraite porté à 62 ans en 2018.

L’essentiel de l’effort pour les salariés et quelques mesures symboliques pour les plus riches.

Par cette annonce ce gouvernement laisse entendre qu’il n’y aurait pas d’autres alternatives que l’allongement de la durée de cotisation et le recul de l’âge légal de départ à la retraite au-delà de 60 ans.

Il est temps de mener le débat public en dénonçant l’idée qu’il n’y aurait que ces seuls choix, ceux de Nicolas Sarkozy et de ses amis de la Finance.

Son nouveau slogan serait : « Travailler plus, pour gagner moins »

Il y a derrière ce projet une régression sociale sans précédent coordonnée au niveau européen.

Les plus belles années de la retraite ne doivent pas devenir les pires années de travail.

D’autres mesures de financement sont possibles mais il faut les porter au débat et les imposer ensemble . Il faut avoir le courage de s’engager vers une autre répartition des richesses.

L’heure est à l’action et participer au débat sur les solutions alternatives ne peut que contribuer à la mobilisation nécessaire pour la journée d’action unitaire du 24 juin.

Le gouvernement devra entendre que les citoyens refusent une réforme injuste et inefficace pour pérenniser notre système par répartition.

La retraite est un droit et les années gagnées en espérance de vie doivent permettre d’augmenter le temps de retraite, les moyens financiers existent pour y parvenir. Les retraités ne doivent pas être un coût mais une richesse pour le progrès social.

C’est parce que nous pensons que l’heure est à la mobilisation et non à la résignation face à ce que le gouvernement veut imposer en urgence que nous avons initié ce débat public.

Nous ne pouvons accepter un recul de civilisation dicté par la seule logique des critères dictés par les marchés financiers.