Suite à l’absence d’annonces significatives sur la rémunération des agentes et des agents, la FSU, ainsi que la CGT et Solidaires, ont fait le choix de quitter la « conférence sur les perspectives salariales » menée par la Ministre de la Fonction publique. Les organisations appellent à signer massivement la pétition exigeant une revalorisation des salaires et préviennent qu’en l’absence de d’ouverture de réelles négociations, elles envisagent d’autres modalités d’action.

La FSU a quitté le 9 décembre, avec la CGT et Solidaires, la « conférence sur les perspectives salariales de la Fonction Publique » où Amélie de Montchalin, Ministre de la Transformation et de la Fonction publique de France a refusé toute perspective de hausse de la valeur du point d’indice.

Cette conférence se tient pourtant dans un contexte où les questions de pouvoir d’achat chez les agentes et agents de la Fonction Publique deviennent un sujet central. Avec une inflation croissante et un point d’indice gelé, les fonctionnaires ont ainsi subi une perte de pouvoir d’achat de plus de 6 % depuis 2017. Il y a donc urgence à « rétribuer le travail de celles et ceux qui produisent des richesses et assurent des missions de cohésion et d’utilités sociales » comme l’ont rappelé 8 organisations syndicales et de jeunesse.

La réponse gouvernementale n’est pas à la hauteur : aucun dégel du point d’indice, augmentation des grilles des catégories C, où il s’agit d’une obligation légale, promesse de discussions « corps par corps » à l’instar du Ségur de la Santé ou du « Grenelle de l’Education » mais sans calendrier, ni enveloppe budgétaire. Face à cette surdité gouvernementale, la FSU, avec la CGT et Solidaires, ont donc décidé de quitter la réunion.

Il faut lever le blocage gouvernemental. Pour cela les organisations syndicales invitent les fonctionnaires à s’emparer massivement de la pétition exigeant « de significatives et urgentes augmentations générales ».

Pour le SNUipp-FSU, il faut une augmentation de 300 euros pour toutes et tous immédiatement et revaloriser le point d’indice. Le gouvernement doit répondre à cette demande légitime au plus vite !