Égalité salariale, de carrières et de retraite, nécessaire revalorisation des filières féminisées, lutte contre les violences sexistes et sexuelles, lutte contre les stéréotypes de genre au travail comme dans la société : le syndicalisme a encore beaucoup à conquérir pour que les femmes aient les mêmes droits que les hommes. Le gouvernement actuel en a fait une « grande cause nationale » et les mentalités ont évolué, certes. Mais le sujet est-il pour autant devenu consensuel ? Les mobilisations ne seraient-elles plus nécessaires ? Nous ne le pensons pas, et en tous cas la FSU ne saurait se satisfaire de l’affichage de bonnes intentions ou, par exemple, de l’établissement de simples outils de diagnostic. Le mouvement féministe dont la FSU se revendique vise une transformation radicale de la société au bénéfice de toutes et tous, nous voulons des mesures qui éradiquent les inégalités. Le 8 mars nous devrons être nombreuses et nombreux dans la grève féministe et dans toutes les actions prévues pour cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

La question des salaires et des pensions est centrale car elle dit tout de la manière dont une société reconnaît salarié-es et retraité-es : la revalorisation du point d’indice dans la fonction publique, celle des pensions et de tous les revenus du travail est la première préoccupation de la population. Il s’agit de pouvoir vivre correctement de son travail, tout simplement, or c’est de plus en plus difficile dans le contexte de reprise de l’inflation. Soyons nombreuses et nombreux à le porter par la grève et les manifestations le 17 mars dans le cadre de la journée d’action public – privé.

Remettons la question sociale au cœur des enjeux du moment, exigeons l’égalité, exigeons l’augmentation générale des salaires et des pensions, il est plus que temps !