29 SEPTEMBRE 2011

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES CONTRÔLEURS DU TRAVAIL À LA BOURSE DU TRAVAIL À PARIS : UN SUCCÈS !



A l’appel de nos organisations syndicales, environ 250 contrôleurs du travail étaient réunis à la Bourse du Travail venant de nombreuses régions.

Après que l’assemblée Générale ait respecté une minute de silence à la mémoire de Luc

Béal-Rainaldy, les débats ont été ouverts.

La plate forme de revendications a été reprécisée :
"-" un statut de catégorie A avec une grille indiciaire minimale sur la base du A type avec une carrière linéaire pour tous les contrôleurs du travail

L’assemblée générale a exprimé clairement que cette revendication devait s’appliquer à l’ensemble des contrôleurs qu’ils soient à l’emploi, à la formation professionnelle, en

section ou dans les services support.

Cette plate forme a été adoptée très majoritairement par plus de 83 % des présents.

FO, FSU, SUD et UNSA ont adressé une lettre au Ministre demandant l’ouverture

immédiate de négociations, avec fixation d’un calendrier.

La revalorisation du statut et du salaire des contrôleurs du travail ne pourra cependant aboutir que si la mobilisation se poursuit et s’amplifie.

D’ores et déjà, une journée nationale de grève avec montée nationale à Paris le 17 novembre 2011 a été votée, avec un rassemblement national à Paris de tous les contrôleurs du travail.

Plusieurs autres modalités d’action (liste non exhaustive), ont, par ailleurs, été proposées.

A chaque AG locale de déterminer celles qu’elle retiendra :
"-" rassemblement avec des pancartes dans le hall d’accueil tous les lundis matins ;
"-" boycott des réunions de service (tous les services) ;
"-" boycott des plans d’action ;
"-" boycott de CAP SITERE sur actions prioritaires voire sur CREMA ; – inscription massive au concours d’inspecteur du travail ;
"-" boycott des intérims ;
"-" s’inviter tous ensemble dans le bureau du DIRECCTE si possible le même jour, à

la même heure dans toute la France ;
"-" lettre type aux parlementaires ;
"-" ne plus traiter les affaires relevant de la compétence des inspecteurs du travail

(ex : dérogations) ;
"-" signer ses messages électroniques avec la mention « contrôleur du travail en

colère » ;
"-" dans tous les services, boycott des évaluations ;
"-"

Enfin, l’assemblée générale a décidé d’aller l’après midi, porter au DAGEMO une copie du courrier adressé au Ministre.

Nous nous sommes donc retrouvés à 14 H devant la DAGEMO, et avons bloqué l’entrée pendant environ une heure, en attendant la délégation reçue par le DAGEMO.