EDITO :

Et si nous avions raison ?

TOUT D’ABORD BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2009

A TOUTES, A TOUS ET A VOS PROCHES !

La déroute du capitalisme financier a entraîné un retour en grâce de l’action de l’Etat.

Que disions-nous ? Sommes-nous encore considérés, comme de joyeux et sympathiques utopistes ou comme de dangereux archaïques refusant de comprendre les bienfaits d’une mondialisation bienheureuse ?

L’intérêt général doit être porté par l’Etat, la régulation des actions économiques et sociales des individus ne pouvant être laissée au seul jeu de la main invisible des marchés pour des raisons de justice sociale et même d’efficacité.

Une société, si nous la souhaitons juste et harmonieuse, a besoin de lien social et donc de services publics.

La santé est un bien collectif, qui ne peut supporter aucune défaillance.

Que peuvent dire aujourd’hui ceux qui souhaitent « rentabiliser » les services de soins, au moment où nous constatons, tous, leurs funestes dysfonctionnements ?

Que peuvent dire aujourd’hui les défenseurs de la contre-réforme FILLON, quand on observe l’effondrement de fonds de pension qui devaient assurer le sort des retraités ?

ET SI NOUS AVIONS RAISON ?

Et si nous avions eu raison de dire dès septembre 2008 que la réforme des lycées, quelle qu’elle soit d’ailleurs, était inenvisageable,

Et si nous avions eu raison de dire que le projet de suppression de 3000 postes de RASED était insupportable et qu’il fallait le retirer.

ET SI NOUS COMMENCIONS A ETRE ENTENDUS ?

Ne devons-nous pas considérer le report de la réforme du lycée, comme une première victoire ?

Ne devons-nous pas comprendre la « non suppression » de 1500 postes de RASED, comme un premier pas, dont il nous reste à imposer un second ?

Beaucoup reste évidemment à faire mais par l’action collective nous avons en 2009 l’opportunité réelle de peser sur les projets du gouvernement et imposer, notamment, d’autres choix pour l’Ecole.

TOUTES ET TOUS EN GREVE LE 29 JANVIER !