EDITO :

Ce bulletin est tout d’abord l’occasion de vous souhaiter, à tous et à toutes, une bonne et heureuse année !

C’est aussi le temps des rétrospectives, des perspectives et le temps de l’action.

L’année 2007 a été marquée par les premiers mois du gouvernement François Fillon et de l’hyper présidence de Nicolas Sarkozy. Si l’annonce en juin du maintien des décharges statutaires liées au décret de 1950 que De Robien avait voulu remettre en cause est le signe que les combats des syndicats nationaux de la FSU et de la FSU peuvent grâce à des actions importantes et répétées porter en partie leur fruit, la poursuite d’une politique de dénigrement des personnels de l’Education nationale avec la publication opportune de rapports comme celui sur l’école maternelle par exemple ou l’instauration à la hussarde de la Loi Relative à l’autonomie des Universités, par la poursuite du transfert des personnels agents des collèges et lycées vers les collectivités territoriales sont autant de sujets d’inquiétudes et de contestation. Sur chacun de ces dossiers avec les personnels, la FSU a agi et réagi dans les instances paritaires et dans la rue pour porter les revendications légitimes des personnels. Le succès de l’action du 20 novembre est la confirmation que les collègues adhérent aux orientations de la FSU. Les résultats aux élections professionnelles de certains syndicats nationaux de la FSU sont également des signes encourageants.

Le thème du pouvoir d’achat est l’objet des préoccupations majeures des salariés et l’un des dossiers qui est pour le moment l’échec le plus sérieux de l’actuel gouvernement. La FSU entend poursuivre l’action engagée le 20 novembre par l’appel à la grève du 24 janvier.

L’année 2008 sera enfin une année de combats portant sur la carte scolaire, la publication des Livre Vert et Livre Blanc, portant les volontés ministérielles de l’évolution du statut et des missions des personnels, sur les salaires et les retraites de la Fonction Publique,

A chaque fois avec vous la FSU se fera entendre.

Philippe NOLLER et Laurent SCHMITT