Rejoignons nombreux le 49 ème CERCLE DE SILENCE A METZ

le mercredi 30 mai 2012

de 18h00 à 19h00,

place d’Armes à METZ

François Hollande dans sa lettre-réponse aux questions de RESF, a affirmé vouloir mener "une autre politique migratoire fondée sur des règles transparentes, stables et justes (…) et conduite dans le respect de la dignité de tous les êtres humains qui sont sur notre territoire"

Même si ses engagements ont été limités et prudents, cette volonté affirmée devra marquer une rupture avec la xénophobie d’Etat, comporter un profond réexamen du code de séjour des étrangers et des demandeurs d’asile (CESEDA) et permettre de répondre aux exigences minimales exprimées par le RESF , par de nombreux militants et élus…

"-" Conformément aux engagements écrits pris par le candidat, le placement en rétention des mineurs devra être interdit, la gratuité de l’AME rétablie, la liste des pays dits sûrs supprimée, le droit d’asile pleinement restauré.

"-" Les parents d’enfants scolarisés ou les sans papiers ayant un travail ( déclaré ou non) devront être régularisés, conformément aux engagements pris par le PS et plusieurs fois évoqués par le candidat.

Par ailleurs, RESF demande :

-L’interdiction du démembrement des familles (l’expulsion d’un père ou d’une mère tandis que le conjoint et les enfants restent en France), mesure inhumaine

"-" La fermeture des centres de rétention. Hollande ne disait-il pas lui-même qu’il y’avait d’autres moyens que la mise en rétention , évoquant l’assignation à résidence…

"-" La régularisation des jeunes majeurs sans papiers

"-" L’alignement des taxes prohibitives perçues sur la délivrance des titres de séjour, par exemple sur celles relatives à la délivrance d’un passeport français (80 €)

"-" L’amélioration rapide des conditions d’accueil des étrangers, actuellement organisé dans certaines préfectures dans des conditions dégradantes.

Ces mesures, devront être prises au plus vite. Nous avons cependant conscience de la difficulté à décider et à organiser ces dispositifs en raison de l’importance des changements à opérer dans de nombreux domaines.

Aussi nous semble-t-il indispensable et urgent que le gouvernement de la République prenne dès son entrée en fonction une mesure forte, à la fois symbolique, et de mise en oeuvre rapide : Un moratoire sur les expulsions, mesures graves de rejet dans des conditions souvent humiliantes et inhumaines qui obèrent profondément l’existence et l’avenir des sans-papiers et de leurs familles.

En attendant la réforme du CESEDA, il serait inacceptable que des hommes, des femmes, des enfants soient expulsés sur la base de textes hérités du sarkozysme et bientôt abolis . Décréter un moratoire sur les expulsions est donc une mesure conservatoire qui s’impose