Après la grève du 13 Janvier , poursuivons la mobilisation ! le 20 janvier rassemblement à METZ à 11h devant la DSDEN
Après une journée historique de grève jeudi, les 1ères annonces du gouvernement sont insuffisantes, au regard de l’exaspération, des attentes et des besoins qui s’expriment sur le terrain. Le SNUipp-FSU 57 exige des mesures sanitaires immédiates comprenant des modifications du protocole et l’ouverture très rapide de discussions sur les moyens et les salaires. Le SNUipp-FSU 57 appelle à poursuivre la mobilisation en appelant les collègues à se mettre en grève le jeudi 20 janvier, avant la mobilisation unitaire et interprofessionnelle du 27 janvier pour les salaires, l’emploi, nos conditions de travail et pour les AESH. Le 20 janvier , rassemblement à METZ à 11h devant la DSDEN à l’appel de CGT, FO,FSU, SUD et de la FCPE.
Un bus intersyndical pour se rendre à ce rassemblement est organisé depuis la Moselle est (départ de Sarreguemines, Forbach, St Avold) : inscription en ligne
Appel intersyndical Moselle FSU, FO, CGT, SUD et FCPE
Le 13 janvier 2022, la mobilisation a été d’une ampleur inédite dans l’Education Nationale. Enseignant·es, AESH, AED, infirmières scolaires …. l’ensemble des personnels est venu exprimer son RAS-LE-BOL et sa COLÈRE dans les cortèges.
Il y avait 800 manifestant·es à Metz. Dans le primaire, le SNUipp-FSU 57 a comptabilisé plus de 55 % de grévistes, et très nombreuses écoles fermées.
En réalité, l’École est perturbée depuis plus de 5 ans déjà par un autre virus, plus dangereux encore : la politique néolibérale d’un Ministre qui n’a de cesse de prendre des décisions menant à la destruction méthodique du service public de l’Éducation Nationale, une gouvernance prescriptive sans concertation avec les personnels.
La crise sanitaire est le révélateur, qui met en lumière les difficultés et le manque de moyens récurrents dans l’Éducation. Il est temps de donner réellement la priorité à l’École !
Le 13 janvier, la profession a démontré sa force collective. C’est cette mobilisation historique qui a permis de (re)mettre l’École et les enseignant-es à l’agenda, forcé le gouvernement à réagir, et pousser le premier ministre lui-même à présider une réunion au Ministère de l’Éducation. C’est inédit et cela doit être interprété comme la reconnaissance de l’importance du mouvement.
Mais il ne faut pas s’arrêter là. Les annonces faites présentent certaines avancées, en particulier le recrutement des listes complémentaires dans le premier degré et le report des évaluations nationales, la dotation de masques FFP2 pour certains personnels …. Cela montre que nous pouvons obtenir satisfaction sur nos revendications dans la période.
Toutefois, ces annonces sont insuffisantes, au regard de l’exaspération, des attentes et des besoins qui s’expriment sur le terrain.
La pagaille du protocole continue et le quotidien est toujours aussi compliqué. Le ministre propose quelques rustines qui ne suffiront pas à réparer ce qu’il détruit depuis 5 ans. Aucune modification du protocole n’est annoncé suite à la grève du 13 janvier .