Depuis quelques mois, le déménagement est le sujet majeur de conversation de la plupart d’entre nous. Nous serions condamnés à quitter nos locaux pour rejoindre la Cité Administrative à l’horizon 2013. Malgré les différentes rencontres entre la direction et les organisations syndicales et plusieurs comités techniques régionaux où ce sujet a été évoqué, la direction continue à faire comme si les choses étaient actées.
Pour nous, ce déménagement est une régression majeure, nous n’avons cessé de le répéter.
pour les plus anciens, ce déménagement est perçu comme un retour à la case-départ. Ceux qui ont vécu le regroupement des services de la direction départementale dans nos locaux actuels ne peuvent imaginer, sans appréhension, de réinvestir les locaux exigus et bruyants de la Cité Administrative.
nous nous sommes battus pendant une vingtaine d’années pour obtenir des conditions de travail décentes, par exemple des accès aménagés pour les travailleurs handicapés, et en dernier lieu, la mise en place d’un local – restauration. Tout ça pour rien !
nous n’avons aucune garantie de mise à disposition d’autant de bureaux individuels que dans la situation existante. Or, comment recevoir les usagers dans des conditions décentes, préservant la confidentialité, sans bureaux individuels en nombre suffisant ?
actuellement, nous disposons de 83 places de parking. Le projet de la Cité ne garantit pour l’instant que 41 places ! Nous allons galérer tous les matins, après avoir affronté les embouteillages, pour pouvoir nous garer ! Les usagers en feront de même et finiront par se lasser.
un des arguments utilisés par l’administration et par les syndicats pour justifier l’implantation de l’avenue André Malraux était la proximité des gares SNCF et routière. Or, la Cité Administrative est bien éloignée de ces deux gares et des sorties d’autoroutes. Mais il est vrai que nous serons à proximité du préfet….
nous disposons actuellement de trois salles de réunion alors qu’il n’y en a qu’une de prévue à la Cité. Quid des réunions du lundi matin et des assemblées générales du personnel ?
pourquoi y aurait-il urgence à déménager ? En effet, le contexte a changé. Qui peut affirmer aujourd’hui que les Direccte vont survivre, que les agents de l’ex-DGCCRF vont rester dans notre structure régionale, et que les missions de notre ministère ne vont pas être élargies ? Qui nous dit que notre arrivée à la Cité, et, du coup, le déménagement d’autres services de l’Etat dans des locaux locatifs va réellement être une source d’économie pour l’Etat ?
C’est pourquoi nous vous demandons de renoncer à ce projet de déménagement à la Cité Administrative en maintenant l’implantation actuelle ou en nous présentant d’autres pistes.