La FSU, la FNEC FP FO , la CGT, le SE-UNSA, le SGEN, et Sud et la fédération de parents d’élèves FCPE appellent à se mobiliser contre le Choc des savoirs samedi 25 mai : Manifestation à METZ départ 10h30 DSDEN ( 1 rue Wilson)
Une journée nationale d’action est prévue le samedi 25 mai 2024, avec des manifestations à travers le pays et à Paris, sous le slogan « contre le Choc des savoirs, pour le choc des moyens et des salaires pour l’École publique ».
Cette journée, prévue pour rassembler parents d’élèves et personnels de l’enseignement, promet d’être un moment fort de la mobilisation.
La lutte contre le « Choc des savoirs » ne faiblit pas, et les actrices et acteurs de l’éducation restent déterminés à défendre leurs valeurs et leurs revendications pour l’avenir de l’école publique.
MANIFESTATION intersyndicale à METZ SAMEDI 25 MAI 10h30 DSDEN ( 1 rue Wilson)
L’appel intersyndical à la mobilisation contre le choc des savoirs et à la manifestation le 25 mai
Le CHOC DES SAVOIRS, c’est, bien sûr, la mise en place de groupes de niveau au collège avec pour conséquence le tri des élèves en fonction de leur origine sociale.
Mais l’ensemble des attaques contre le premier degré est tout aussi majeure : fin de la liberté pédagogique avec des manuels labellisés par le ministère ! , un pilotage par les évaluations nationales qui sont généralisées du CP au CM2.
Avec le choc des savoirs, le ministère est dans la droite ligne des réformes de Jean-Michel Blanquer. Il poursuit la mise au pas des métiers de l’enseignement et vise la mise en place d’une école à deux vitesses.
Pour obliger le gouvernement à reculer sur les mesures que porte le CHOC DES SAVOIRS, la mobilisation de toutes et tous est indispensable. Plus que jamais, la FSU est mobilisée avec vous.
Un projet profondément rétrograde et inégalitaire
Dès son annonce en décembre dernier, le projet de « Choc des savoirs » a été décrypté comme un projet qui allait aggraver des aspects inégalitaires de l’école. Si la constitution de groupes de niveaux au collège en a été la mesure symbole, de nombreuses autres mesures dangereuses pour les personnels, comme les élèves, pourraient se mettre en place en contradiction avec la recherche. Ainsi, le Ministère veut au travers de nouveaux programmes, mais aussi en labellisant les manuels, limiter la liberté pédagogique des enseignant·es en les transformant en simples exécutantes et exécutants. Enfin des évaluations annuelles et standardisées sont annoncées pour chaque niveau de classe. Changeant profondément le sens des apprentissages scolaires – on n’enseigne plus que ce qui sera évalué – elles sont la pierre angulaire qui permet d’organiser le tri progressif des élèves durant tout le primaire et, in fine, les groupes de niveaux au collège. Une pétition intersyndicale réclame leur abandon.
Cette réforme, qui va par ailleurs renforcer la dégradation des conditions de travail dans les écoles, est une attaque frontale contre le sens de l’école censée émanciper et former des citoyen·nes. Le Webinaire organisé par la FSU-SNUipp a montré la cohérence de ce qui se met en place. C’est pour cela que la FSU lance une pétition pour résister au projet de Gabriel Attal : Nous ne trierons pas nos élèves.
signer massivement les pétitions « non au choc des savoirs » et « arrêt des évaluations »
Les manifestations du 25 seront une démonstration que la situation n’est toujours pas réglée. Personnels et parents sont toujours aussi uni·es et déterminé·es à dire : « Non au choc des savoirs, Oui au choc des moyens ». Soyons nombreux et nombreuses pour mettre en échec cette politique éducative et défendre l’école publique, ses élèves, ses personnels.