Salaires, conditions de travail, réformes… Education en danger ! Grève intersyndicale le 1er février !
Les organisations syndicales, dont la FSU, FNEC FP – FO, CGT Educ’Action, et Sud éducation, appellent à une grève et à des manifestations le 1er février 2024.
Rendez-vous à 10h30 devant la DSDEN de Moselle, 1 rue Wilson à METZ
Pour nos salaires, contre les suppressions de postes, contre la mise en place des réformes à marche forcée.
La faiblesse des salaires des enseignant·es provoque inévitablement une crise majeure du recrutement dans l’Education Nationale. L’intersyndicale exige des augmentations salariales significatives, notamment à travers une hausse marquée du point d’indice, considérant le contexte d’une forte inflation, et appelle à l’abandon du Pacte. Elle dénonce également le refus du ministre de discuter de nouvelles mesures générales alors que dans le même temps il envisage une transformation des carrières avec un poids croissant des hiérarchies.
Le Pacte, à n’en pas douter, est un échec. Il provoque des divisions au sein des équipes et des pressions contraires aux textes réglementaires. Ce n’est pas une réelle revalorisation salariale et l’intersyndicale continue de revendiquer des mesures salariales d’urgence pour les personnels précaires tels que les AESH et les AED.
Les conditions de travail se dégradent fortement et le métier perd son sens. C’est pourquoi, l’intersyndicale exige l’abandon des suppressions de postes et un redéploiement des moyens pour alléger les effectifs par classe et assurer les remplacements.
Sur la question de l’inclusion, nos organisations syndicales réclament la défense de l’enseignement spécialisé et adapté, un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH, ainsi que l’abandon des mesures de l’acte 2 de l’École inclusive.
Enfin, l’intersyndicale s’oppose au projet de réforme du lycée professionnel, le jugeant en contradiction avec les enjeux éducatifs et demande son retrait.
Les mesures « Choc des savoirs » du ministre sont en totale opposition avec l’objectif de démocratisation et d’émancipation de l’école. Elles aggravent les inégalités et restreignent la liberté pédagogique.
En conclusion, les organisations syndicales appellent à la mobilisation et à une journée de grève et de manifestations le 1er février.