Réforme territoriale ACAL
Face à la mise en place de cette fusion imposée, la FSU défendra les
conditions de travail et de rémunération des personnels et le maintien
d’un service public de qualité et de proximité pour les usagers.
Au 1er janvier prochain, une nouvelle région Alsace Champagne Ardenne
Lorraine va voir le jour. Cette réorganisation territoriale concerne la nouvelle
collectivité et aussi tous les services régionaux de l’Etat.
Elle s’inscrit dans la continuité de toutes les politiques d’austérité menées
depuis la mise en œuvre de la Révision Générale des Politiques Publiques
sous le quinquennat Sarkozy. Elle fragilise le service public avec
notamment des suppressions de postes et le développement de la précarité.
Son effet dans un rapport de l’inspection générale d’avril 2015 est
ainsi estimé à près de 11 000 postes supprimés dans la seule fonction
publique d’Etat.
La FSU au contraire défend le maintien de services publics de proximité
qui dans un contexte d’austérité budgétaire est menacé. Une présence de
l’Etat partout et des missions qui sont les siennes pour ne pas renforcer
une fracture territoriale déjà marquée est en effet indispensable. Si les
projets actuels sont maintenus, une ville comme Châlons risque de subir
un plan social de grande ampleur.
La FSU défend l’égalité d’accès et de traitement des citoyens sur l’ensemble
du territoire et revendique une politique qui assure les principes d’égalité,
de justice et de solidarité. Moins de proximité, c’est plus d’inégalités et
aussi moins de gratuité.
La FSU considère que cette réforme a pour conséquence un affaiblissement
des instances représentatives des personnels et qu’elle est une atteinte
aux contre-pouvoirs démocratiques que sont les organisations syndicales,
contrairement aux engagements pris d’un dialogue social renforcé.
Défense du statut, défense des services publics, maintien des missions de
l’Etat sont donc les mots d’ordre de la FSU et de ses syndicats.
Les trois exécutifs FSU régionaux de d’Alsace, de Champagne Ardenne
et de Lorraine réaffirment ces priorités. I
Ils porteront lors des prochaines rencontres interministérielles,
la nécessité de défendre et promouvoir le service public.