L’adoption de la loi de la prévention de la délinquance par l’Assemblée Nationale marque la volonté d’installer une société du tout sécuritaire, et cela contre l’avis des travailleurs sociaux notamment qui ont mené à tous les niveaux des mobilisations pour refuser et expliquer tous les dangers que contient cette loi.
En effet, elle organise une stigmatisation généralisée, renforcée et pénalisée de toutes les populations les plus fragilisées par les politiques libérales qui touchent tous les secteurs, le travail, le logement, l’école et le travail médico-social.
Le recul du ministre sur « le volet santé mentale » est un premier résultat des luttes et montre que ce gouvernement est en difficulté pour faire passer sa politique.
La FSU entend poursuivre l’action et considère qu’il faut, collectivement, organiser, construire, mettre en oeuvre à tous les niveaux une opposition sans faille à cette loi inique.
La FSU travaillera au maintien et à l’élargissement du cadre unitaire déjà engagé dans l’action, qui doit organiser une véritable « résistance ».
Un des objectifs sera d’apporter son soutien aux professionnels de tous les secteurs qui seront amenés à refuser d’appliquer les dispositions de la loi contraires à leur éthique professionnelle, remettant en cause le secret professionnel, voulant en faire des délateurs, etc…
La FSU demande le retrait de cette loi et sa non promulgation.
PROCHAINE REUNION DU COLLECTIF DES ACTEURS SOCIAUX DE MOSELLE
LE MERCREDI 14 MARS A 17H45
LIEU : UD CGT, 8 RUE DES TRINITAIRES
Une réunion nationale des collectifs locaux aura lieu le 17 Mars à Chartres. On discutera de l’envoi éventuelle d’une délégation de notre collectif.