Le budget 2007 poursuit l’entreprise de dégradation du service public d’éducation. Aux dizaines de milliers de postes supprimés lors des précédentes rentrées s’ajouteront près de 8700 postes (sur les 15 000 suppressions d’emplois de fonctionnaires) qui manqueront pour assurer un service public de qualité. Dans le même temps, dans l’enseignement supérieur et la recherche, les engagements de créations de postes (1500 au lieu de 3000) ne sont pas tenus.
Ce sont les élèves, les jeunes, notamment ceux qui sont le plus en difficulté, tout autant que les personnels qui vont en payer le prix : dégradation des conditions d’enseignement et de travail, réduction de l’offre d’enseignement, précarité accrue…
Le gouvernement avait déjà abandonné toute priorité à l’éducation, il continue aujourd’hui de démolir le service public.
Les fédérations de l’éducation (FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education), la fédération de parents d’élèves (FCPE), les syndicats d’étudiants et de lycéens (UNEF, ULM), dénoncent les arbitrages budgétaires du gouvernement qui conduiront à réduire considérablement les moyens du service public. Les fédérations dénoncent une politique à courte vue, rétrograde dans ses choix et dangereuse pour l’avenir.
Elles appellent l’ensemble de la communauté éducative à des rassemblements unitaires le mercredi 6 septembre et à une grève courant septembre dont la date sera précisée à la rentrée.
En Moselle, l’intersyndicale interpelle l’ensemble des parlementaires et invite à se rassembler devant les permanences de trois d’entre eux, à Metz, Thionville et Sarreguemines.
Mercredi 6 septembre à 14h : rassemblements devant les permanences de parlementaires mosellans et demande d’audience d’une délégation intersyndicale.