Jeudi 5 juin 2025 sera étudiée, à l’assemblée nationale, une proposition de résolution réclamant l’abrogation de la réforme des retraites. Alors que la retraite par capitalisation fait à nouveau parler d’elle, ce débat sera à nouveau porté à l’assemblée. Pour l’occasion, la CGT et la FSU appellent se mobiliser le jeudi 5 juin. Ce sera aussi l’occasion de revendiquer une augmentation significative de nos salaire et de refuser des fermetures de classes.
Rassemblement et manifestation à METZ,
à 11h00, Place de la République.
Le 5 juin sera une journée de mobilisation interprofessionnelle à l’appel de la CGT et de la FSU en Moselle. Cette journée sera l’occasion de continuer à demander le refus du départ en retraite à 64 ans, une augmentation significative de nos salaires, et refuser des fermetures de classes pour la prochaine rentrée.
Une réforme des retraites injuste et toujours injustifiée
La réforme des retraites imposée en 2023, malgré une mobilisation historique et majoritaire dans le pays, continue de produire ses effets délétères. Le recul de l’âge de départ à 64 ans reste inacceptable, en particulier pour les enseignant·es et les AESH, dont les carrières longues et les conditions de travail difficiles rendent l’allongement de la durée de cotisation insoutenable.
Nous continuons d’exiger son retrait pur et simple. La FSU rappelle que d’autres choix sont possibles pour financer le système par répartition : augmentation des cotisations patronales, taxation des dividendes, lutte contre l’évasion fiscale…
Des salaires qui ne suivent plus
Alors que l’inflation grignote nos revenus depuis plusieurs années, le gouvernement persiste à refuser une revalorisation salariale générale. Les augmentations ponctuelles, catégorielles, ou sous condition de missions supplémentaires ne compensent ni la perte de pouvoir d’achat ni le gel du point d’indice, toujours en vigueur depuis plus de dix ans.
Pour les enseignant·es
Les maigres « mesures de revalorisation » sont loin de suffire. Le début de carrière reste peu attractif et le milieu de carrière est totalement sacrifié. La promesse d’un salaire minimum à 2 000€ net n’est toujours pas tenue pour toutes et tous. La revalorisation doit être immédiate, inconditionnelle et pour tous les échelons.
Pour les AESH
Les Accompagnant·es d’Élèves en Situation de Handicap continuent de subir un statut précaire, des temps partiels imposés et des rémunérations indignes. À ce jour, nombre d’AESH gagnent moins que le SMIC pour un temps plein souvent fictif. Nous exigeons un véritable statut de fonctionnaire, un temps plein garanti et un salaire décent, au minimum à hauteur du SMIC pour un temps complet, avec des perspectives de carrière.
Des fermetures de classes injustes pour la prochaine rentrée
Le 5 juin sera aussi le jour de nouvelles décisions de fermetures et d’ouvertures de classes dans le 1er degré.
La FSU SNUipp appelle les écoles concernées par une demande d’annulation de fermeture ou d’ouverture de classe (et les autres écoles) à manifester leurs oppositions à ces fermetures et à réclamer les ouvertures de classe nécessaires.
Nos revendications sont claires :
– Le retrait de la réforme des retraites
– La revalorisation immédiate du point d’indice pour toutes et tous.
– Une augmentation salariale significative pour les enseignant·es.
– Un vrai statut, un temps plein choisi et une augmentation des salaires pour les AESH.
– les ouvertures de classes nécessaires, les annulations de fermetures de classes pour les écoles en tension sur leurs effectifs .
Le 5 juin, n’hésitez pas à faire entendre votre voix !
La FSU Moselle appelle à rejoindre la mobilisation en Moselle
Rassemblement et manifestation à METZ à 11h Place de la République
ENSEMBLE, POUR L’ÉCOLE PUBLIQUE, POUR NOS RETRAITES, POUR NOS SALAIRES !
Le communiqué de la FSU :